L’équipe 2022-2023
L’association Sciencescope est dirigée par des bénévoles. Le conseil d’administration est élu pour un an par ses membres. En 2022-2023, il était composé des personnes suivantes :
- Cecile Laly, Présidente
- Aurélien Kerever, Vice-président
- Jean-Michel Bardin, Trésorier
- Anne-Aurélie Seya, Secrétaire
- Gilles Mastalski, Membre du CA
- Harifara Rabemanolontsoa, Membre du CA
- Fiona Louis, Membre du CA
Membres actifs
- Adeline Wall
- Emi Yagishita
- Olivier Ruaud
- Romain Jourdan-Otsuka
Membre d’honneur
- Thomas Silverston
Biographies des membres
Cecile Laly, Présidente
Cecile Laly est enseignante-chercheuse à l’université de Kyoto Seika où elle enseigne les arts, la culture visuelle et la culture populaire japonaise.
Docteure en histoire de l’art de Sorbonne Université, elle s’est d’abord spécialisée en histoire de la photographie japonaise, puis après un post-doctorat au musée du quai Branly, elle s’est ensuite tournée vers la culture cerf-voliste japonaise. Elle a dirigé l’ouvrage Cerfs-volants du Japon : à la croisée des arts (Nouvelles éditions Scala, 2021).
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Aurélien Kerever, Vice-président
Aurelien Kerever obtient son doctorat en neurosciences à l’Université Paris 6 (aujourd’hui Sorbonne Université) en 2011. Il rejoint ensuite Tokyo pour effectuer un post-doc à l’université Juntendo (JSPS fellow). Il est actuellement enseignant chercheur à l’Université Juntendo.
Ses travaux de recherche concernent le rôle de la matrice extracellulaire dans le cerveau adulte ; où comment ce réseau organisé de protéines présent entre les cellules peut réguler des évènements tel que la naissance de nouveau neurones ou la connexion entre neurones. Décoder ces processus est essentiel pour mieux comprendre la plasticité cérébrale : cette capacité d’adaptation qu’a notre cerveau.
Profile sur le site de Juntendo
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Jean-Michel Bardin, Trésorier
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Anne-Aurélie Seya, Secrétaire
Anne-Aurélie Seya est docteure en études japonaises de l’Université de Lyon III (2021).
Sa thèse « Des Françaises au Japon : les mécanismes de l’exotisme et de l’altérité dans les écrits de voyage (XIXe-XXe siècle) » croisait différentes thématiques : histoire du voyage, littérature viatique, études de genre, exotisme, altérité, imaginaire japonais et histoire des relations franco-japonaises.
Elle est actuellement chargée de cours à l’Université de Waseda et à l’Université de Keiō. Parallèlement, elle continue ses recherches sur les femmes françaises au Japon, la littérature de voyage et l’exotisme.
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Gilles Mastalski, Membre du CA
Après un doctorat en Relations internationales à l’Université de Marne-la-Vallée soutenu en 2000 (Germanophilie et germanophobie en Tchécoslovaquie/République tchèque de la Révolution de Velours à la Déclaration germano-tchèque de 1996 : le retour de la question sudète dans les relations germano-tchèques), suivi d’une qualification à la fonction de Maître de Conférences en Études slaves (2001-2005), il est chargé de cours à l’Université de Nouméa (2000-2001), puis de Marne-la-Vallée (2001-2003).
Spécialisé sur la Mitteleuropa, il reprend à Tokyo, en 2017, des activités de recherche sur les relations artistiques et culturelles entre l’Autriche-Hongrie et le Japon, ce qui l’amène à la (re)découverte du japonisme en Europe centrale et orientale. Il s’intéresse plus particulièrement à la présence et l’activité dans l’archipel d’artistes et architectes originaires de l’Empire des Habsbourg à la fin du XIXe s. et au début du XXe s. (ères Meiji et Taishō).
Enseignant en histoire-géographie au LFI Tokyo, il est membre de la Société d’étude du japonisme (ジャポニスム学会 – Society for the Study of Japonisme), de l’OAG (Tokyo) et de la Société asiatique (Paris). Depuis janvier 2022, il est rattaché au CRCAO (Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale, Paris).
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Harifara Rabemanolontsoa, Membre du CA
Docteure-ingénieure, Harifara a obtenu son PhD en sciences de l’énergie à l’Université de Kyoto après un ingéniorat à Madagascar et des années d’expérience dans une ONG et dans le milieu industriel.
Ses recherches se penchent sur l’étude et la transformation de la biomasse en biénergie et biomatériaux renouvelables. Elle s’est d’abord spécialisée dans la chimie analytique des biomasses pour déterminer leurs meilleurs potentiels en bioraffinerie. Elle a ensuite été embauchée comme post-doctorante puis Program-specific assistant professor à l’Université de Kyoto afin de développer une nouvelle technologie pour produire du bioéthanol, grâce au projet ALCA (Advanced Low CArbon research and development program) de la JST (Japan Science and Technology). A partir de 2019, elle a travaillé en tant que chercheur pour la compagnie Daicel corporation, en collaboration universitaire, pour produire et commercialiser des biomatériaux renouvelables à base de déchets organiques. Depuis octobre 2022, elle est enseignante-chercheuse en charge des collaborations internationales à l’IAESREC (International Advanced Energy Science Research and Education Center) de l’Université de Kyoto.
Site du International Advanced Energy Science Research and Education Center
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Fiona Louis, Membre du CA
Docteure-ingénieure, Fiona a obtenu son doctorat en Biologie Cellulaire et Moléculaire à l’Université de Lyon à Saint-Etienne. Celui-ci faisait suite à un diplôme d’ingénieur en Génie Biologique à Polytech’Clermont-Ferrand pendant lequel elle avait effecté un stage de trois mois au Japon à l’Université de Shimane (à Matsue).
Ses recherches se penchent d’abord durant son doctorat sur l’étude de l’ostéoporose chez les astronautes, dans un projet impliquant l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’entreprise Française pharmaceutique Servier en utilisant un modèle de culture cellulaire en microgravité simulée. C’est là qu’elle commence à se spécialiser dans la reconstruction du tissu adipeux, qu’elle continuera ensuite dans une start-up de biotechnologies, Celenys, à Rouen qui développait des modèles de culture cellulaire en 3 dimensions, plus proche du corps humain. S’ensuit une autre expérience dans l’entreprise pharmaceutique oculaire des Laboratoires Théa à Clermont-Ferrand. Puis, voulant retourner au Japon, elle a ensuite été embauchée comme post-doctorante à l’Université d’Osaka, dans le laboratoire mixte de recherche de l’entreprise Japonaise TOPPAN INC., pour développer des modèles artificiels de peau et ensuite de tissu adipeux pour des applications en reconstruction mammaire. Depuis 2020, elle est passée Specially Appointed Assistant Professor pour continuer ses projets sur le tissu adipeux, tout en élargissant son domaine à des applications alimentaires avec la production de viande en laboratoire à partir de cellules bovines.
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Adeline Wall, Membre active
Adeline A.J. Wall est docteur en Sciences de la Vie et de l’Environnement, de l’Université de Franche-Comté (2010). Elle a effectué ses 2 masters (Environnement, Santé, Société – et – Archéologie, Territoires, Environnement) et son doctorat au sein du laboratoire Chrono-Environnement (UMR 6249 CNRS-UFC) à Besançon.
Le thème de ses recherches porte sur l’écologie actuelle et la paléoécologie en milieu lacustre des communautés de thécamoebiens (microorganismes unicellulaires, « amibes à thèque »). Elle a travaillé tout d’abord en tant que chercheure postdoctorante à l’Université de Kyoto, Center for Ecological Research à Otsu (Shiga) ( Nov. 2010-Janv. 2012, soutenue par la Japan Society for the Promotion of Science JSPS), puis à Environmental Education Center, Miyagi University of Education (Avril 2013-Avril 2014). Sa recherche au Japon consiste en l’étude de la distribution des communautés actuelles de thécamoebiens dans les sédiments, spécialement dans le lac Biwa.
Maintenant mariée et maman, elle reste impliquée dans la communauté de chercheurs et espère retrouver un travail en recherche, après son “congé à long terme” de mère au foyer. Elle a intégré dès son arrivée au Japon (2010) le CA à différents postes afin d’animer l’antenne Sciencescope dans le Kansai.
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Emi Yagishita
Après un doctorat en littérature soutenu à l’Université de Waseda, elle devient de 2013 à 2015 Research Fellow auprès de la Japan Society for the Promotion of Science (Société japonaise pour la promotion de la science), puis, de 2015 à 2016, Research Associate à l’Université de Waseda, auprès du Research Institute for Letters, Arts and Sciences (Institut de recherche pour les lettres, les arts et les sciences). Elle est ensuite Assistant Professor à la Faculty of Letters, Arts and Sciences (Faculté des lettres, des arts et des sciences), de 2016 à 2018 et, depuis 2019, Associate Professor, également à l’Université de Waseda.
Ses recherches, qui portent principalement sur l’histoire culturelle, l’ont amenée, par ailleurs, à devenir membre de la ジャポニスム学会 – Society for the Study of Japonisme (Tokyo) et de la Société asiatique (Paris).
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Olivier Ruaud
Olivier Ruaud est major de l’Agrégation d’espagnol en 2009, promu à la Chaire supérieure des professeurs agrégés en 2016 et Docteur en Études romanes, spécialité Études hispaniques et hispano-américaines en 2017. Son travail de thèse s’intitulait: “L’humour pour écrire l’Histoire : le dessinateur Forges face aux paradoxes de l’Espagne franquiste” sous la Direction de Madame Florence Belmonte, Professeure des Universités à Paul Valéry, Montpellier. Il a obtenu la qualification aux fonctions de Maître de Conférence en 2018 et a enseigné durant presque vingt en classe préparatoire économique et commerciale à Montpellier. Il a exercé les fonctions de responsable national, de concepteur et de correcteur pour les épreuves écrites et orales des concours d’entrée aux Grandes écoles. Il a été par ailleurs, pendant une dizaine d’années, chargé de cours dans plusieurs universités de la région Occitanie, dont la Faculté de Lettres de Montpellier. Parallèlement à ses recherches, Entre 2010 et 2020, il a officié comme membre du jury de différents concours nationaux (CAPLP, CAPES externe et à l’Agrégation interne d’espagnol), ainsi que comme concepteur et correcteur d’épreuves auprès du Centre National d’Enseignement à Distance.
Il est aujourd’hui professeur d’espagnol au Lycée Français International de Tokyo ainsi qu’à l’Institut Cervantes de Tokyo et à l’Université Tsuda. Enfin, il est également membre de l’Association des Scientifiques Espagnols au Japon (ACE) ainsi que de l’association Canela (Confederación Académica Nipona, Española y Latinoamericana).
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Romain Jourdan, Membre actif
Romain Jourdan est docteur en civilisations comparées de l’École doctorale de sciences de l’homme et de l’environnement de l’Université de Kyoto (2013).
Après des études de japonais jusqu’au mastère à l’INALCO, il est arrivé à Kyoto en 2009 pour préparer sa thèse de doctorat, dont le sujet est « Des ouvrages de géographie universelle dans le Japon du XVIIIe siècle : sources, structure et contenu ».
Il est depuis 2014 maître-assistant à l’Université des études étrangères de Kyoto.
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Thomas Silverston (1981 – 2022), Président de Sciencescope (2014 – 2022), Membre d’honneur
Suite à un doctorat en Systèmes informatiques à l’université Pierre et Marie Curie (Paris 6) en 2009, Thomas devint boursier de la JSPS (Japan Society for the Promotion of Sciences) à l’université de Tōkyō. Il fut maître de Conférences à l’université de Lorraine (Nancy, France), puis revint au Japon comme chercheur à l’université de Tōkyō et au NICT (National Institute for Information and Communication Technologies). Depuis 2018, Thomas Silverston était professeur associé au SIT (Shibaura Institute of Technology) à Tōkyō.
Ses travaux de recherche portaient sur l’Internet du Futur et principalement sur les réseaux orientés contenus (ICN), les réseaux logiciels (SDN) et la virtualisation des réseaux (NFV), ainsi que la sécurité des nouvelles architectures réseau.