Convention de reconnaissance mutuelle des études entre la France et le Japon
Lors de sa visite à Paris, le 5 mai, le Premier ministre Abe a participé, aux côtés du Président de la République française, à la cérémonie de signature d’une convention de reconnaissance mutuelle des études (convention de reconnaissance mutuelle des études, des diplômes et des crédits en vue d’une poursuite d’études dans les établissements d’enseignement supérieur du Japon et de la République Française) entre la France et le Japon.
Cette convention marque une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération universitaire franco-japonaise, objectif que s’étaient fixé le Premier ministre japonais et le Président de la République française il y a près d’un an.
À l’issue de plusieurs mois de négociations, la Japan Association of National Universities (JANU), la Conférence des présidents d’universités (CPU) et la Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) – les trois signataires de la convention – se sont mis d’accord sur une grille de lecture des diplômes des deux pays permettant d’établir des correspondances de niveau d’études. Cette convention, dont les termes ne sont pas contraignants, a pour but de servir de référence et propose, par exemple, que les étudiants japonais, dont la scolarité n’est pas sanctionnée par un “baccalauréat”, puissent s’inscrire en première année de Licence en France sous certaines conditions, et que les titulaires d’une Licence française puissent être directement admis en Shûshi au Japon. La mobilité des étudiants et le rapprochement des établissements d’enseignement supérieur des deux pays devraient ainsi être facilités par cette convention.
Source : Ambassade de France au Japon