Contamination radioactive probable à l’ouest du Japon et Hokkaido
Les substances radioactives relachées par la centrale nucléaire sinistrée Fukushima n ° 1 se sont probablement répandues à l’ouest du Japon et de Hokkaido, selon une équipe de scientifiques japonais, américains et européens.
Leurs conclusions ont été publiées dans l’édition en ligne de la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences U.S.A.) en date du 14 Novembre.
Le ministère de la science du Japon a déclaré que la contamination radioactive n’avait pas dépassé la zone près de la frontière entre les préfectures de Nagano et Gunma. Cependant, il a admis qu’il était possible que la contamination ai dépassé cette ligne.
L’équipe de chercheurs, dirigée par Teppei Yasunari, associé de recherche à la Universities Space Research Association dans le Maryland, a simulé la dispersion du césium-137 dans l’air en tenant compte des conditions météorologiques et des précipitations survenues après la catastrophe du 11 Mars.
Globalement, la simulation de la distribution de contamination est en accord avec les mesures effectuée par le ministère de la science. Cependant, l’étude indique une contamination possible par des retombées radioactives dans les régions montagneuses de la préfecture de Gifu, les régions du Chugoku et de Shikoku. La simulation a aussi montré une contamination à Hokkaido.
“Ces niveaux de dépôts n’ont pas d’impact immédiat sur la santé humaine et ne nécessitent pas de décontamination», a déclaré Tetsuzo Yasunari, professeur à l’Université de Nagoya, qui est un co-auteur de l’étude.
Les concentrations de césium dans le sol étaient nettement inférieurs à la norme de sécurité pour interdire la culture du riz dans ces régions.
L’analyse ne prend en compte la période avant le 19 Mars, parce manque de données, alors que la majorité des substances radioactives sont censés avoir été libéré durant cette période.
“Le dépôt réel est susceptible d’être plus important que notre dernière estimation”, a déclaré le scientifique.
Article complet en anglais sur le site de PNAS
Source : Asahi Shimbun – 15 Novembre 2011